(phrase de conclusion/transition à la fin de la partie lors de la rédaction). Essentiellement descriptif, ce texte dessine déjà un portrait réaliste et sans concession du héros du roman. Maupassant débute son œuvre de manière classique et vivante. , les statuts sociaux au XIX ème siècle : « trois petites ouvrières, une maîtresse de musique », « deux bourgeoises ». Les épreuves écrites du baccalauréat sont inaugurées en 1830, et définitivement adoptées par la circulaire de Victor Cousin, adressée aux recteurs le 8 mai 1840, qui recommande d’introduire, dans l’épreuve orale de l’explication, « un certain nombre de textes des classiques français, en prose et en vers, qui pourraient être analysés sous le rapport littéraire et même grammatical (...) »[4]. « Leur liste constitue un des apports essentiels des nouveaux programmes, qui indiquent ainsi les fondements de la culture nécessaire et partagée des lycéens et futurs citoyens »[E 1]. Avec cette circulaire, la classe de rhétorique ne devient plus fondamentale, et elle disparaît de fait en 1902. Dubrulle propose déjà une méthode précise pour analyser le texte, méthode qui débute par la lecture à haute voix du texte, qui continue par sa contextualisation historique et sociale, puis qui se termine par une explication technique[25]. La longueur du texte à commenter ne peut dépasser 15 à 25 lignes ou une ou deux pages, en particulier dans le cas du texte théâtral[H 1]. Il doit concerner chaque séquence pédagogique et doit permettre de réinvestir les acquisitions en matière de maîtrise de la langue[B 2]. Votre réflexion personnelle peut évidemment mener à dâautres pistes de lecture) Introduction : Lâoeuvre de Maupassant apparaît comme hétéroclite. De même quand il évalue ses options : « deux dîners sans déjeuners, ou deux déjeuners sans dîners ». Quand Georges Duroy parvint au boulevard, il s’arrêta encore, indécis sur ce qu’il allait faire. Disciple de Flaubert, il a dessiné avec constance la représentation des classes sociales de la fin du XIX ème siècle. » Les savoirs à investir sont de deux catégories : les « disciplines du texte » (linguistique, rhétorique, stylistique, sémiotique, poétique) et l'histoire littéraire (ainsi que les sciences humaines ou l'histoire, plus généralement), alors que les savoir-faire sont avant tout rédactionnels[13]. Le « texte » est étymologiquement un « tissu » qui unit et entremêle divers composants linguistiques mais aussi stylistiques ; composants que le commentaire doit présenter. En soi, le commentaire littéraire est, comme la dissertation, un exercice où prime aussi la transversalité des savoirs et la relation avec les autres disciplines, objectif de l'Éducation nationale pour décloisonner les matières. (Ceci n’est pas un modèle, mais simplement un exemple. Quoique habillé d’un complet de soixante francs, il gardait une certaine élégance tapageuse, un peu commune, réelle cependant. L'épreuve du commentaire littéraire sollicite à la fois esprit d'analyse et esprit de synthèse, jugement critique et qualités argumentatives. Commentaire composé orale sur la Princesses de Clèves de Madame de Lafayette Introduction : La Princesses de Clèves est un roman de Madame de Lafayette publié anonymement en 1678. L'exercice oral apparaît en 1874[22]. avec la répétition de sa pauvreté, et de sa beauté physique, de l’attrait qu’il exerce sur les femmes. Cette dichotomie regroupe la double opposition entre culture rhétorique et culture de commentaire et entre écriture métatextuelle et écriture hypertextuelle. L'étude des figures de style propres au rythme poétique : allitérations, assonances notamment, parmi les figures au programme. Selon Bertrand Daunay et Bernard Veck, l'épreuve, dès 1970, réunit définitivement les exigences anciennes de l'explication orale et du commentaire écrit : l'« importance de rendre compte d'un texte dans son déroulement » d'une part, la rigueur de la construction destinée à « faire apparaître méthodiquement les éléments d'intérêts que le candidat découvre dans la page proposée » d'autre part[2]. Le Bulletin officiel no 40 de 2006 précise ces attentes transdisciplinaires[C 3] : « Discipline carrefour, le français développe les compétences indispensables dans toutes les disciplines. L'analyse doit prendre en compte les outils de langue ainsi que les procédés stylistiques. Le commentaire littéraire se construit donc sur deux démarches antagonistes mais à réunir dans une même production : Une étude au fil du texte seule est donc proscrite ; le commentaire dit « juxtalinéaire » ne permet pas en effet de mettre en évidence ce qui fait que le texte étudié peut être qualifié de « littéraire ». Commentaire détaillée de la fable "les animaux malades de la peste". En ce sens, le commentaire littéraire constitue, selon Élisabeth Bautier et Jean-Yves Rochex, un « espace personnel de pensée et d’analyse », la « construction d’une expérience du monde et du langage » pour Bertrand Daunay[27]. : son caractère séducteur, « Les femmes avaient levé la tête vers lui », « désir […] d’une rencontre amoureuse ». Enfin, il existe des aménagements particuliers pour les candidats redoublants ou provenant d'établissements hors-contrats[F 2003 5]. « Clé de voûte de l'enseignement du français au lycée »[10], la pratique du commentaire n'est acquise qu'en Première ; il est alors le cadre dans lequel peut s'exercer le jugement critique personnel de l'élève[B 1]. Les relever permet d'expliciter la dynamique interne du passage, sa force et son originalité en tant qu'objet Les intitulés officiels des objets d'étude sont (depuis la rentrée 2011)[8] : Ces objets d'étude sont obligatoires. D'autres compétences transférables en français sont permises dans l'exercice du commentaire littéraire, comme la capacité pour l'élève de nommer une difficulté dans la manipulation du texte, ou la reconnaissance de critères génériques[16]. La classe de Terminale littéraire est la seule de ce niveau à continuer la production de commentaires littéraires, dans une démarche d'approfondissement[H 2]. S'agissant à ce niveau d'une analyse littéraire, il est important d'utiliser à bon escient le vocabulaire[G 3] et la terminologie adéquats, en recourant à une palette de synonymes et en usant d'adjectifs précis, par le recours, notamment, au lexique des sentiments ainsi qu'à celui de l'abstraction[D 2]. Le commentaire souffre dès le début de la concurrence de l'épreuve de dissertation : « Le commentaire de texte, accompagné d’un libellé qui indique la méthode à suivre, ne sera vraiment proposé qu’à partir de 1902. L'exercice du commentaire littéraire apparaît avec la réforme éducative de 1880 ; depuis, il connaît un développement croissant pour devenir l'une des trois épreuves majeures de l'écrit du baccalauréat de français. Il doit faire ressortir la spécificité littéraire de l'extrait étudié, à travers une méthode rigoureuse. Pour Isabelle Delcambre, l'opération de mise en relation de ces divers savoirs (notions) et savoir-faire est spécifique au commentaire littéraire[17]. À cette absence s'oppose l'inflation des annales, d'autant plus que l'exercice mobilise plusieurs attitudes et capacités de l'élève. Puis, c'est par la consigne de la circulaire de 1983 que le terme « commentaire composé » apparaît pour la première fois. Enfin, l'élève doit faire preuve de neutralité et d'objectivité tant dans son argumentation que dans son écriture. », « l’amener à se constituer peu à peu une image de lecteur, [et de] briser avec la représentation qu’il peut avoir de la lecture, de la lecture à l’école, de la lecture scolaire, « la fusion du texte commenté dans le commentaire et qui se réalise par la reprise (non marquée) dans le commentaire d’éléments textuels du texte-source », « n’est ni le texte, ni le commentaire mais le rapport texte-commentaire, lui-même intégré dans un champ spécifique et des institutions qui lui sont liées », « interroger sur un texte ou un extrait de texte figurant dans un des groupements de textes », « interroger sur un extrait - ayant fait l'objet d'une explication en classe - tiré d'une des œuvres intégrales étudiées en lecture analytique », « interroger sur un extrait - n'ayant pas fait l'objet d'une explication en classe - tiré d'une des œuvres intégrales étudiées en lecture analytique », « sous sa forme scolaire, le commentaire est l'aboutissement d'une très ancienne lignée que l'on peut repérer dès l'époque hellénistique, où l'on commente Homère aussi bien à l'école que dans les cercles savants, stoïciens notamment », « un certain nombre de textes des classiques français, en prose et en vers, qui pourraient être analysés sous le rapport littéraire et même grammatical (...) », « la République fonde l’école sur le sentiment patriotique », « Au discours latin, exercice canonique auquel préparaient les classes de grammaire, d’humanités, de poésie et de rhétorique, en une gradation légitimée par une longue tradition, se substituent la composition française et l’explication de textes français », « devient à partir de 1902 le principal exercice de la classe, de toutes les classes », « une dissertation sur un thème littéraire ; une dissertation sur « un thème intellectuel, moral. Il s'agit par conséquent d'appliquer ces « objets d'étude » à un texte littéraire afin d'en faire ressortir sa valeur stylistique. Succédant aux questions d'observation, la consigne du commentaire est souvent très succincte : « Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Il se définit comme : « le lieu d’expression d’un jugement personnel sur un texte, dans un vocabulaire précis et pertinent qui permet de le caractériser dans sa spécificité »[D 1]. Et de quelle manière ! Trouvez la boutique SFR la plus proche et découvrez notre sélection de smartphones, accessoires, offres internet et mobiles ainsi que nos autres bons plans. L'étude de la versification, propre aux poèmes, et qui se fonde avant tout sur la détermination du type poétique (sonnet, rondeau, ballade, etc.) L'oral s'organise autour de la question posée par l'examinateur et qui permet à l'élève d'orienter son axe de lecture[F 2003 3]. Et à la situation misérable et solitaire du début va répondre le triomphe, et la richesse de l’excipit. A travers des détails précis et chiffrés, des descriptions fouillées, un intérêt manifeste pour les statuts sociaux et une vision de Paris contraire aux clichés, cet incipit pose déjà le réalisme de l’oeuvre. Si le personnage principal ne peut être qualifié de « héros », l’ouverture et la fermeture du roman, totalement centrée sur lui, montrent bien qu’il constitue l’objet d’étude de Maupassant. La grille de notation comprend l'évaluation des qualités d'expression et de communication du candidat, celles de réflexion et d'analyse et enfin ses connaissances, ces trois domaines étant évalués deux fois, lors de l'exposé de texte puis lors de l'entretien[6],[F 2003 4]. : « Il inclinait légèrement sur l’oreille son chapeau à haute forme assez défraîchi ». Enfin, le travail doit être construit rigoureusement, en se faisant suivre introduction, développement puis conclusion. Loin d'être le signe d'une incapacité à analyser le texte, la paraphrase, lorsqu'elle consiste en « la fusion du texte commenté dans le commentaire et qui se réalise par la reprise (non marquée) dans le commentaire d’éléments textuels du texte-source » (ce que Bertrand Daunay nomme la « détextualité »), indique une capacité à comprendre le texte. L'étude de l'argumentation, objet d'étude stratégique dans les programmes, doit se faire par la mise en lumière des registres littéraires et du contexte externe de production[G 6]. Pour une liste complète, avec sujets en ligne, voir : Michel Leroy, inspecteur général de Lettres, « assimilation du commentaire et de l’explication de texte ne va historiquement pas de soi », « L’explication de texte est en fait née de la volonté de donner une légitimité au corpus de textes littéraires français qui ne faisaient pas l’objet d’analyses sérieuses, comme dans le cas des textes grecs ou latins. Il réfléchit que les repas du matin étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir, il lui resterait, en se contentant des déjeuners, un franc vingt centimes de boni, ce qui représentait encore deux collations au pain et au saucisson, plus deux bocks sur le boulevard. Commentaire Valentin Conrart, premier secrétaire de l'Académie française, a laissé de nombreux manuscrits sans jamais rien publier. (conclusion en trois parties avec la reprise des conclusions des parties, la réponse à la problématique, et l’ouverture). Les listes d’auteurs classiques sont ainsi constituées jusqu'à aujourd'hui[Note 2]. Le commentaire ne doit cependant pas se contenter d'être un catalogue de savoirs acquis en classe. Enfin, « le commentaire composé est couramment pratiqué du lycée à l'université ainsi que dans les classes préparatoires »[I 1]. Selon Jacques Vassevière, le commentaire conserve les faveurs des professeurs de français, par rapport à la dissertation, en raison de cette double exigence de méthode[9]. Tout d'abord, le commentaire nécessite une lecture attentive et analytique de l'extrait proposé. (phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction). Nicolas Boileau (1636 â 1711), figure de proue des Anciens, dont le nom est resté célèbre mais dont lâoeuvre nâest plus très lue, est peut-être le styliste par excellence de la langue française.Théoricien du classicisme, défenseur du pouvoir de la raison (même sâil ne peut être réduit à cela), il donne dans son Art poétique ses leçons pour bien écrire en français. ». Candide, chapitre 1, incipit, commentaire, Candide, chapitre 6 (VI), tremblement de terre de Lisbonne, commentaire, Candide, chapitre 30 (XXX), « il faut bien cultiver notre jardin », excipit, Voltaire, commentaire. La caractérisation exacte d’un texte et la formulation rigoureuse de sa spécificité s’avèrent des compétences indispensables à construire dans un enseignement littéraire », « Les éléments de l’argumentation ont été abordés au collège ; au lycée, ils sont envisagés sur un mode plus analytique. On était au 28 juin, et il lui restait juste en poche trois francs quarante pour finir le mois. Elle concerne les modalités par lesquelles l'auteur se présente au sein de son texte et en fait un objet de communication. Il avait envie maintenant de gagner les Champs-Élysées et l’avenue du bois de Boulogne pour trouver un peu d’air frais sous les arbres ; mais un désir aussi le travaillait, celui d’une rencontre amoureuse. Le commentaire littéraire est un des deux sujets proposés à l'écrit de l'épreuve anticipée de français de l'examen du baccalauréat en France, avec la dissertation, l'exercice d'invention ayant été supprimé par la nouvelle réforme du bac de 2019.L'exercice est également pratiqué, dans une dimension davantage stylistique cependant, lors du cursus littéraire en université. Définir les enjeux — ou « axes de lecture » — permet de déterminer le type de plan[34]. Maupassant débute son œuvre de manière classique et vivante. Le commentaire de texte, qui doit être « composé », remplace l'une des trois formes de l'épreuve de « composition française » en 1969[3]. Tout d'abord, les caractéristiques linguistiques, textuelles ou discursives ne sont pas toujours très clairement identifiées par les textes officiels. La vraisemblance était également de rigueur.. Les thèmes tragiques sont souvent lâhéroïsme, lâhonneur et la vengeance, lâamour, la fatalité, lâhomme face à son destin, etc. Le candidat doit veiller à amener ses documents étudiés en cours d'année : « Pour l'épreuve, le candidat apporte : Section « III - Évaluation de l'épreuve orale ». Le sujet doit toujours être rattaché à l'objet d'étude au programme. L'élève doit ensuite dégager une problématique pertinente et susceptible d'organiser l'étude autour de deux ou trois axes de lecture. Jugé techniciste, l'exercice ne permettrait pas une lecture et une interprétation sentimentales de l'extrait pour ses détracteurs[7]. nous précisent la saison « 28 Juin », donc en été, et le moment de la journée, « soirées d’été », « nuit étouffante ». description péjorative de Paris, loin des clichés de la ville Lumière, ou de la ville romantique souvent véhiculés. L'étude de l'énonciation est de plus en plus requise dans les programmes[I 4]. (ouverture). La dissertation l’emporte sur les descriptions et narrations, les discours et les commentaires. La même année, une note de service, précise que les principes des épreuves écrites du baccalauréat et pose la spécificité de chaque exercice[29]. La classe de Seconde ne l'aborde qu'à travers « des exercices brefs et fréquents [qui] développent l'écriture d'invention, en même temps qu'ils forment à l'écriture de commentaire et à la dissertation »[A 1]. Il insiste sur sa précarité, et son physique attrayant et séducteur. L'étude de la ponctuation et de la typographie (paragraphes, strophes poétiques). (...) Le modèle convoqué est l’explication des auteurs anciens et l’explication est conçue avant tout comme une traduction », Michel Leroy rappelle les treize auteurs retenus pour l'épreuve du. ». Comment l’auteur arrive-t-il à travers un incipit traditionnel à dévoiler la suite de l’intrigue ? Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. L'étymologie est également à repérer, bien que cet aspect requière une connaissance approfondie de l'évolution de la langue que les latinistes sont souvent les seuls aptes à mettre en pratique. insistance sur son statut financier précaire. Maupassant, de manière légère, dévoile les moteurs de la future ascension sociale de Bel-Ami. Par ailleurs, la consigne est toujours accompagnée d'une question d'orientation et ce depuis la réforme de 2002 : « En séries générales, le candidat compose un devoir qui présente de manière organisée ce qu'il a retenu de sa lecture, et justifie son interprétation et ses jugements personnels. L'étude des champs lexicaux et des champs sémantiques est fondamentale, afin de mettre en lumière les thèmes du passage, à travers notamment des isotopies littéraires. Si le personnage principal ne peut être qualifié de « héros », l’ouverture et la fermeture du roman, totalement centrée sur lui, montrent bien qu’il constitue l’objet d’étude de Maupassant. Cheminement crédible, réaliste de Duroy dans la ville. L’exercice du commentaire étant à dimension métatextuelle, les stratégies d'écriture et de lecture sont intimement liées. Il s'agit de la confrontation de deux textes proposés[E 4] d'abord, puis sous forme de commentaire composé d'un extrait unique ensuite. L'introduction, dans les programmes de 1987 de la lecture méthodique, renforce la spécificité littéraire et interprétative de l'épreuve. Il ne peut y avoir des explications de textes sur les lectures cursives (textes en complément qui servent lors de l'entretien), et, dans le cas d'une œuvre complète, il peut être proposé n'importe quel extrait. Cette production écrite est notée au minimum sur 16 points pour les sujets des séries générales et sur 14 points pour les sujets des séries technologiques quand elle est précédée de questions, sur 20 dans toutes les séries quand il n’y a pas de questions. Le commentaire littéraire ne concerne que l'exercice proposé par les programmes du lycée, voie générale et technologique, depuis 1972. C’était là sa grande dépense et son grand plaisir des nuits ; et il se mit à descendre la rue Notre-Dame-de-Lorette. Cette fable est une réadaptation d'une fable d'Esope (fabuliste du VIIème-VIème siècle av. Depuis le Moyen Âge, l'objet de l'enseignement est la rhétorique, les élèves devant produire un texte en imitant un auteur latin ou grec, rarement français cependant. Témoignage d’une époque, où tout paraît possible à Paris, capitale du monde avec Londres, cet incipit traduit aussi la misère ainsi que l’inconfort d’une grande ville occidentale du XIX èmesiècle. L'épreuve du commentaire de texte concurrence celle de la composition littéraire, au XIXe siècle. : « rue Notre-Dame-de-Lorette », « Champs-Elysées », « avenue du Bois-de-Boulogne ». Comme il portait beau, par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon, qui s’étendent comme des coups d’épervier. eux-aussi subissent cet environnement : « les passants allaient d’un pas accablé ». Plus précisément, l'épreuve permet d'évaluer les critères suivants[H 1] : Depuis 2002, l'épreuve anticipée de français porte à l'écrit sur un corpus de 3 ou 4 textes (éventuellement sur une œuvre intégrale brève), parfois accompagnés par un document iconographique[I 3]. Toutefois, l'épreuve varie selon les séries d'enseignement. : « Notre-Dame-de-Lorette »…. L'épreuve évalue également la capacité personnelle de l'élève à organiser, structurer et expliquer son analyse du texte, tout en cernant les enjeux que celui-ci pose. Annoncé par Charles Thurot, dans son enseignement à l’École normale des années 1870, par les manuels d’Augustin Gazier (en 1880) et de Gustave Allais (en 1884) puis par les campagnes de Ferdinand Brunot et de Gustave Lanson (Études pratiques de composition française, 1898)[23], le commentaire de texte est expressément proposé par le critique littéraire Ferdinand Brunetière en 1899 comme un exercice permettant d'acquérir réellement la connaissance de l'histoire et des genres littéraires alors que Dubrulle publie en 1910 un ouvrage didactique sur ce qui s'intitule alors « l'explication de texte », épreuve qui persiste sous sa forme classique jusqu'en 1972[24]. Ces idées reposent elles-mêmes sur des arguments renvoyant à des procédés littéraires et d'écriture propres au texte à commenter et étudiés en classe. A cette sensation désagréable se rajoute la. L'exercice du commentaire souffre de la concurrence de l'écriture d'invention, activité moins normée et plus libre et même si ces deux épreuves sont proches l'une de l'autre, dans la mobilisation des savoirs et savoir-faire[31]. Il nous propose ainsi dès le début les problèmes de vie de Duroy, et la solution à ses problèmes, notamment en évoquant les regards des bourgeoises, pourtant accompagnées par leurs maris. Les sujets proprement littéraires éclipsent peu à peu les sujets historiques et moraux, « dès 1970 que le commentaire est séparé du résumé, sans explication particulière de cette scission », « une dichotomie est clairement marquée entre écriture d’invention et écriture métatextuelle », « au domaine du discours critique sur la littérature », « continuum entre écriture d’invention et écriture métatextuelle », « ce sont les prescriptions (et non les réalisations) qui construisent petit à petit le genre », « renvoie aux relations étroites entre les deux activités, et à la grande difficulté, parfois, notamment dans l’analyse d’écrits métatextuels comme les commentaires, de déceler si ce qu’on analyse est de l’ordre de l’écriture ou de la mise en scène de pratiques de lecture et de rapports au texte lu », « fondée sur la rigueur et la rationalité d'une observation positive », « mode original de saisie et d'appropriation du texte, par prélèvements (citations) soumis à une étude raisonnée, dont l'objectif est finalement de rendre compte d'une lecture « littéraire » du texte, « étude de l’argumentation et des effets sur les destinataires », « espace personnel de pensée et d’analyse », « construction d’une expérience du monde et du langage », « identification du genre, du registre, du mouvement littéraire, du topos, de son enjeu, de sa place dans un réseau inter-textuel. Incipit , chapitre 1, madame Bovary, Flaubert, 1857, commentaire. Au Québec, il existe une épreuve similaire, nommée épreuve uniforme de français[5]. À propos de l’écriture de commentaires littéraires au lycée, Dominique Bucheton identifie quatre postures d’écriture, qu'il nomme les « conduites de commentaire », à savoir : « l’impossible décollage », « l'exploration en franc-tireur », « l’élève appliqué » et « la distance et l'intégration maximale »[K 1]. Pour les séries technologiques, « le libellé du commentaire prend la forme de deux (voire trois) questions qui orientent et balisent un « parcours de lecture » »[H 2]. Disciple de Flaubert, il a dessiné avec constance la représentation des classes sociales de la fin du XIX ème siècle. Yves Bonnefoy (Tours 1923-Paris 2016) Le silence est comme l'ébauche de mille métamorphoses. Le commentaire littéraire, anciennement dénommé « commentaire composé » ou « commentaire de texte » est, selon le programme d'enseignement du français de l'Éducation nationale, « le lieu d’expression d’un jugement personnel sur un texte, dans un vocabulaire précis et pertinent qui permet de le caractériser dans sa spécificité ». Le commentaire littéraire est une épreuve au choix à l'écrit d'une durée de 4 heures et qui est noté sur 16 points, le coefficient étant égal à 2, sauf dans la série littéraire où il est égal à 3[6]. Voyons maintenant de façon plus précise les règles de fond et les règles de forme. : « trois francs quarante », « vingt-deux sous », « un franc vingt centimes », « soixante francs ». Selon Bertrand Daunay et Bernard Veck, la rencontre de ces deux traditions exégétiques s'opère à Alexandrie et donne naissance à la scolastique médiévale, souvent considérée comme prenant les écrits d'Aristote, à la suite de Thomas d'Aquin, pour objets de commentaires[2]. une démarche analytique : l'élève doit expliquer et expliciter le texte en déterminant les conditions et les caractéristiques de production à travers le relevé puis l'étude des procédés de langues ; compréhension des niveaux essentiels du texte (. Il existe cependant des épreuves similaires et plus anciennes. Les programmes les plus récents les réaffirment, en parlant par contre de lecture analytique[2]. Remplaçant l'une des trois formes de l'épreuve de « composition française » en 1969[3],[2], elle est d'abord intitulée « commentaire de texte » en 1972, elle devient « commentaire composé » en 2002 puis « commentaire littéraire » depuis 2006[4]. » La pratique du commentaire littéraire souffre aujourd'hui d'une image réductionniste du texte et de sa valeur littéraire. L'exposé et l'entretien sont tous les deux notés sur 10 et s'ajoutent pour, ainsi, former une note sur 20. Le jeu sur la polysémie ou la paronymie permet également des mises en perspective sémantiques. Nous mettrons tout d’abord en exergue les éléments traditionnels de l’incipit dans le roman, avant de caractériser le caractériser l’expression réaliste du texte. Et à la situation misérable et solitaire du début va répondre le triomphe, et la richesse de l’excipit. La Fontaine, grande figure du classicisme, remet au goût du jour le genre de la Fable au XVIIème siècle, en s'inspirant des Anciens, notamment d'Esope et de Phèdre. : homme attirant, « joli garçon », dégageant de la confiance, « cambre sa taille », « poitrine bombée ». Ces manipulations de procédés divers (grammaticaux, lexicaux, stylistiques, linguistiques, etc.) est aussi évoqué : « ancien sous-officier », « soldat tombé dans le civil ». Lieux qui existent à Paris. L’extrait étudié correspond à l’incipit du roman Bel-Ami. De nouveau, accent mis sur la réalité et la précision des lieux. Sur ce point, les exercices du commentaire et du résumé relèvent du même genre, car ils réalisent la même activité[14]. Le commentaire est, selon mes mots mêmes de l'Accompagnement aux programmes de 2001, un exercice appartenant « au domaine du discours critique sur la littérature »[30]. Les sujets proprement littéraires éclipsent peu à peu les sujets historiques et moraux[28]. (problématique, troisième partie de l’introduction). Le commentaire porte obligatoirement sur un texte littéraire, extrait d'un titre étudié au sein du programme (depuis 2006). En séries technologiques, le sujet est formulé de manière à guider le candidat dans son travail », « Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Les figures de style et de rhétorique permettent de déterminer les effets que l'auteur cherche à produire chez le lecteur[I 6]. Signification d’expressions de la langue française : avoir du chien. À l'oral de l'épreuve anticipée de français (« EAF ») pour toutes les sections, y compris celle du baccalauréat de littérature pour la classe littéraire, le commentaire littéraire est une épreuve obligatoire avant l'évaluation, en plus de la compréhension et de l'analyse de texte, sur les capacités de communication verbales de l'élève. La dissertation l’emporte sur les descriptions et narrations, les discours et les commentaires. Épîtres. Aline Geyssant, Isabelle Lasfargue-Galvez et Catherine Raucy, socle commun de connaissances et de compétences, Ministère de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Socle commun de connaissances et de compétences, Définition des épreuves de Français, écrit et oral, document officiel, Méthode du commentaire littéraire (site Magister), Le commentaire composé: questions et méthode, Les étapes du commentaire littéraire avec des exemples, Méthodologie de l'analyse littéraire sur le site, Exemple de commentaire composé d'un poème du poème « Elle était déchaussée, elle était décoiffée... » de Victor Hugo, Exemple de commentaire composé d'un extrait de, Exemple d’un Commentaire composé sur un extrait de, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Commentaire_littéraire_au_baccalauréat_français&oldid=179533488, Enseignement du français dans l'enseignement secondaire français, Page utilisant le modèle Citation avec un retour ligne, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Écriture poétique et quête de sens du Moyen Âge à nos jours, Le texte théâtral et sa représentation du, Vers un mouvement culturel européen: l'humanisme (série littéraire).