Koenig précise que les musiciens de la forêt sont très proches des personnages copiés des autres films pour faciliter le travail d'adaptation[39]. Robin des Bois (Robin Hood) est le 27e film d'animation et le 21e «Classique d'animation» des studios Disney, réalisé par Wolfgang Reitherman, sorti en 1973. Alséni Bathily, Lyna Khoudri, Jamil McCraven, Avec Les acteurs vocaux Peter Ustinov, Terry-Thomas et Pat Buttram sont sollicités pour mieux différencier ces trois personnages[24]. Fantômes : L'Héritage, Togo, de Le couple formé par Scruffy et Amélia devait, après maintes péripéties avec un espion allemand et un général et son chien, devenir les parents adoptifs de jumeaux, ressort émotionnel présent dans Les 101 Dalmatiens (1961)[102]. John Grant et David Koenig écrivent que la conception de ce film avec des animaux pour personnages peut remonter aux années 1930[3],[20]. La libération du frère Tuck emprisonné pour avoir nourri les souris reste toutefois la scène la plus intense et vibrante du film[47]. Sauf mention contraire, les informations suivantes sont issues de l'Internet Movie Database[11]. Peter Ustinov travaille quant à lui sur le prince Jean pour le rendre encore plus névrosé et dangereux : il est le représentant du pouvoir, mais n'a pas les capacités pour l'exercer et est facile à duper[28]. Trop risqué. Peu de temps après le roi Richard est de retour des croisades, son frère, Triste Sire, le shérif et leurs acolytes sont arrêtés et condamnés à casser des cailloux au bord des routes. Assistant animation clé : Stan Green, Bob McCrea, Dale Oliver, Petit Jean et dame Gertrude : Baloo et King Louie dans, Robin et Belle Marianne : Thomas O'Malley et Duchesse dans, le chat flûtiste et le lapin batteur : Scat Cat et le chat siamois dans. Directed by Anthony Marciano. Lui et son compère Tuck ont une éthique très claire dans la vie : ils ne volent que les pauvres, les femmes ou les vieux. Triste Sire comme le Prince Jean, animés en partie par Ollie Johnston[55], ont peur que l'Histoire ne les retienne pas, qu'ils ne puissent pas marquer les esprits ou être reconnus[28]. Mais le projet initial n'est pas mort et, lors de la production de L'Île au trésor (1950), Disney envisage de produire trois séquences d'animation à partir d'histoires tirées du Roman de Renart et de les faire raconter par Long John Silver[21], à la manière de Mélodie du Sud (1946), en mêlant prise de vue réelle et animation. Alors que les forces alliées débarquent à Omaha Beach, Miller doit conduire son escouade derrière les lignes ennemies pour une mission particulièrement dangereuse : trouver et ramener sain et sauf le simple soldat James Ryan, dont les trois frères sont morts au combat en l'espace de trois jours. », de François Ruffin. Le prince lance alors une prime sur la tête de Robin et fait du shérif son percepteur d'impôts personnel. Mais même les sales types ont des rêves, et le leur est de racheter la maison close la plus courue de la ville, le Pussycat. C'est un élément important du comique du film ; par exemple, lors du tournoi, il est frappé par frère Tuck puis Adam de la Halle avant de finir ivre dans un fût de bière[47],[53]. En 1973 également, quatre livres de 52 pages et deux histoires chacun sont publiés[73]. Selon Leonard Maltin, le film avec acteurs est bien meilleur que la version animée, car il repose moins sur la comédie[16]. Grant indique que Robin des Bois n'aurait pas dû démériter autant, mais n'a pas su tirer profit de sa longue période de maturation, qui remonte au projet d'adaptation du Roman de Renart dans les années 1930[21]. Le bouc avait, selon les esquisses de Ken Anderson, l'aspect d'un vieil officier de police de la route[61], alors que le loup est physiquement fort, suspicieux et attentif[24]. The legend of Robin Hood revisited: this time, he steals the poor! De plus, certains personnages reprennent des « chorégraphies » imaginées pour d'autres films de Disney[39],[41] : Une conséquence de cette réutilisation est que Marianne change de taille, devenant un instant aussi grande que Blanche-Neige puis reprenant sa taille originale[43]. Le shérif se lance dans ses nouvelles fonctions et demande de payer les taxes à une famille de lapins et au frère Tuck. Mais à son arrivée, il découvre son père mort dans les ruines de son domaine familial, tué par le vicieux shérif de … Lui et son compère Tuck ont une éthique très claire dans la vie : ils ne volent que les pauvres, les femmes ou les vieux. Dans la version originale, elle possède un accent du Vieux Sud étrange pour une Britannique. Mais, du point de vue de Disney, cette histoire pose plusieurs problèmes, notamment parce que son héros, Renart, est un escroc, si bien que le projet stagne en phase de conception[21]. Maltin écrit que Robin est le personnage le plus ennuyeux du film[42]. Robin des Bois est un sale type. L'adaptation de Robin des Bois n'est pas une première pour les studios Disney. Le petit Bobby a un rôle plus développé avec un caractère et une apparence qui s'inspirent de Panpan, dans Bambi (1942)[62]. Les Aventures de Robin des Bois (The Adventures of Robin Hood) est un film d'aventures américain réalisé par Michael Curtiz et William Keighley, sorti en 1938. Robert Zemeckis, avec Le premier animateur à travailler sur le film est Ollie Johnston qui, tandis que le reste du studio travaille sur d'autres projets, entame l'animation du prince Jean à partir du travail vocal de Peter Ustinov et des esquisses de Ken Anderson[31]. Mais le film ne possède pas le fond sonore et les effets musicaux du Livre de la Jungle et le studio ne parvient pas à reproduire le succès de 1967[71]. Vincent Canby écrit que « le film doit être un bon choix pour les bambins dont l'esprit n'a pas été corrompu par l'orthodoxie » et il considère le style visuel comme « conventionnel et charmant »[76]. Un seul le défie ouvertement et lui résiste. À titre de référence historique, la « maman » que le prince Jean du film de Disney réclame en pleurnichant et en suçant son pouce n'est autre qu'Aliénor d'Aquitaine[48]. Pour Kevin Harty, ce choix permet surtout de résoudre un problème moral vis-à-vis des enfants, car avoir comme héros un voleur n'est pas acceptable et l'anthropomorphisme met une distance avec la réalité[25]. Des idées novatrices sont aussi utilisées, comme l'explosion qui débute la scène des enfants lapins et de Toby criant et courant afin d'accroître l'impression de tumulte et de bruit[33]. Le loup bedonnant est un stéréotype du méchant dans l'animation qui a été repris dans Robin des Bois à la demande du réalisateur Wolfgang Reitherman[61]. Mais celui ci est à l'agonie, et lègue son trône à son fils illégitime, le prince Philippe. Au milieu des années 1960, alors que Walt Disney valide la production du film Les Aristochats (1970), Ken Anderson propose de prendre un sujet classique, la légende de Robin des Bois, et de le traiter d'une nouvelle manière[17]. Celui-ci est à la tête du pays après avoir fait croire que son frère, le roi Richard Cœur de Lion, était mort. Robin des Bois, prince des voleurs [HDLIGHT 1080p] - MULTI (TRUEFRENCH) Acteurs: Kevin Costner, Morgan Freeman, Alan Rickman, Mary Elizabeth Mastrantonio, Christian Slater. », Walt Disney Presents the Story and Songs from Robin Hood. Rien de nouveau de … Le studio choisit notamment de se passer des Joyeux Compagnons à la suite de la décision d'accorder plus d'importance à Robin et Petit Jean[29]. La robe et la couleur n'étaient pas spécifiques, même si la couleur rouge était majoritaire jusqu'au XIXe siècle à cause de la garance, une teinture très résistante à l'eau, à l'air et à la lumière[97]. Il s'inspire à la fois de la légende de Robin des Bois et du Roman de Renart, un recueil de récits médiévaux français des 16e et 17e siècles. Voir plus d'idées sur le thème robin des bois, robin, tir à l'arc. Robin est obligé de venir à la rescousse d'un fuyard retardataire, ce qui offre l'occasion au shérif de le coincer. Robin des Bois remporte la finale. 23 févr. L'histoire se situe dans l'Angleterre médiévale du Royaume des Animaux. Par la suite, Walt Disney change d'avis et L'Île au trésor devient le premier long métrage de Disney sans animation[21]. Ce choix éloigne le film des légendes classiques de Robin des Bois[25]. Un coq ménestrel, qui se présente comme Adam de la Halle, narre l'histoire du renard Robin des Bois et de l'ours Petit Jean qui vivent dans la forêt de Sherwood, près de la ville de Nottingham. Frank Thomas et Ollie Johnston évoquent aussi le bourreau qui est menaçant, professionnel et sans émotion mais qui est beaucoup moins développé que le chasseur dans Blanche-Neige[68]. Lui et son compère Tuck ont une éthique très claire dans la vie : ils ne volent que les pauvres, les femmes ou les vieux. Don Griffith réalise quant à lui des dessins d'ensemble pour l'organisation des scènes, comme le château du prince Jean[19]. Plusieurs incohérences émaillent le film. James Gunn, avec Les personnages de Robin des Bois apparaissent régulièrement dans la série télévisée Disney's tous en boîte. Le shérif de Nottingham devait initialement être un bouc stupide et autoritaire, puis il a été transformé en loup bedonnant pour en faire un méchant plus imposant[20]. Grant indique que c'est surtout la voix du personnage qui le rend intéressant. Le second membre des Joyeux Compagnons clairement présent dans le film est le blaireau frère Tuck[47]. Finalement, il n'y a pas d'attraction consacrée à Robin des Bois dans les parcs Disney, mais des personnages costumés tirés du film sont parfois présents. Pour Kevin J. Harty, le film propose un message de responsabilité sociale[14], même si le héros est un voleur et que le studio a minimisé ce point en utilisant des personnages anthropomorphes[25]. Frère Tuck rend visite à Robin et Petit Jean dans la forêt de Sherwood pour les informer que le prince Jean a organisé un tournoi de tir à l'arc et que le vainqueur doit recevoir un baiser de la Belle Marianne. Trop risqué. Graphiquement, le personnage est beaucoup plus traditionnel que d'autres méchants de Disney. La sortie en Blu-ray en 2013 présente une nouvelle intrigue nommée scène Love Letters[22],[81]. Petit Jean, légendaire par sa taille, est devenu un grand ours. Après des années d'exil, Robin des Bois revient avec son fidèle ami Petit Jean à Sherwood. Cet élément était également présent dans le film avec acteurs de 1952[37]. Le prince Jean porte par exemple le même manteau que le roi Léonidas. Robin des Bois est le 27e long-métrage d'animation et le 21e « Classique d'animation » des studios Disney. Robin des Bois est un sale type. Respectant un schéma courant chez les méchants de Disney, les mouvements du visage du prince Jean sont lents mais précis — et donc détaillés —, afin d'appréhender l'évolution des idées qui germent dans son esprit. Il est aussi décrit comme névrosé, imprévisible et obsédé par Robin des Bois[24]. Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources suivantes : Leonard Maltin[2], John Grant[3] et Mark Arnold[7]. Politique de cookies | Janet Wasko écrit que la plupart des productions des années 1970, après la mort de Roy Oliver Disney et l'arrivée de Donn Tatum à la direction de Disney, ne sont que des « navets », si bien que même les plus gros succès comme Robin des Bois, Les Aventures de Bernard et Bianca (1977) ou Le Trou noir (1979) n'égalent pas les succès des décennies précédentes[82]. Pour Maltin, l’histoire de Robin des Bois a été trop souvent adaptée au cinéma, même par Disney. Les personnages sont. Télécharger Robin des Bois en HD Origine: États-Unis Durée: 01h23 Réalisation: Wolfgang Reitherman Acteur(s): Dominique Paturel, Philippe Dumat, Claude Bertrand, Roger Carel, Michèle André Genre: Animation, Aventure, Comédie Année de production: 1973 Titre original: Robin Hood Critiques Spectateurs: 4/5 Bande annonce: Cliquez ici pour visualiser la bande annonce Mais, à cause de Phil Harris, cette personnalité est identique à celle de Baloo dans Le Livre de la jungle (1967)[29]. Allan ajoute que, pour ces deux films, les meilleurs animateurs encore présents chez Disney n'ont pas réussi à faire preuve de créativité, réutilisant plutôt des ressources précédemment produites[85]. Il parvient à rendre la courte chanson Pas à Nottingham l'une des plus mélodiques des productions Disney[47]. Le reste ? Jeff Kurtti, qui liste la majorité des personnages principaux des productions jusque dans les années 2000, ne mentionne aucun personnage de Robin des Bois[93]. Afin de se ... La nouvelle mouture des aventures du héros de Sherwood, après les quelques trente films déjà inspirés du personnage. Réalisateur (s): Kevin Reynolds. Janet Wasko analyse ces mauvais résultats par une volonté de reproduire les succès passés[82]. Seremi Nureni Bana, Germain Brechot, 20 films similaires pour le film "Robin des Bois", Trailers des films prochainement au cinéma, The Suicide Squad - La présentation des personnages VO, The King's Man : Première Mission Bande-annonce VO, Robin des Bois et la créature de Sherwood (TV), En Passant Pécho “Les Carottes Sont Cuites” Bande-annonce VF. Grant rappelle aussi que l'histoire racontée par le studio Disney, bien que présentée par le narrateur comme la « véritable histoire », n'est pas plus exacte ou inexacte historiquement parlant que les autres adaptations[29]. Grant s'étonne que les animateurs aient réussi à évoquer à travers la renarde une femme attirante[29]. Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. long-métrage d'animation des studios Disney sorti en 1973, La place du film parmi les productions Disney, La personnalité des personnages encore critiquée, Une morale Disney éloignée de la tradition, « faire ce que l'on fait de mieux : utiliser des animaux pour les personnages ». Grant considère qu'aucun des personnages n'est intéressant à part Petit Jean, mais avoue que le prince Jean et Triste Sire sont très amusants[21]. Le film a coûté 15 millions d'USD mais récolte 32 millions d'USD[22]. À l'instar de Petit Jean et au contraire de son maître le prince Jean, le serpent Triste Sire est quant à lui conçu autour de la voix et de la personnalité de Terry-Thomas[48]. Le prince Jean révèle l'identité de Robin, le fait arrêter pour l’exécuter malgré la demande de Marianne de le libérer. L'animation du film a nécessité 350 000 dessins, dont plus de 100 000 cellulos peints et 800 décors[15]. Suivant la tradition Disney, le film débute par les pages d'un livre de contes qui s'ouvre pour présenter l'histoire[21]. Bob Thomas positionne toutefois ce film d'animation entre le Robin de Bois avec Errol Flynn et celui avec Kevin Costner[83], respectivement Les Aventures de Robin des Bois (1938) et Robin des Bois, prince des voleurs (1991). Pourtant, le dessin animé éclipse aujourd'hui le film de 1952 en termes de notoriété . Robin explique que, pour lui, il ne « dérobe » pas les riches mais « emprunte » leur argent pour en faire profiter les plus nécessiteux[38]. L'anglais Robin Hood signifie littéralement « Robin à la capuche »3, ou « Robin au capuchon »4. Voir Film Robin des Bois, prince des voleurs complet. Selon John Grant, ils sont aussi fiables et sûrs que des cocktails Molotov[62]. Roger Miller donne sa voix au personnage d'Adam de la Halle et a aussi composé trois des cinq chansons du film[47]. Cependant, Triste Sire se réveille et surprend Robin dans la chambre du Prince. Outré par l'insulte que lui a fait le peuple durant la fête dans la forêt de Sherwood, le prince Jean triple les taxes et emprisonne les gens incapables de le payer. Grant partage cet avis, analysant cela comme une conséquence de la personnalité irresponsable du personnage, liée à son métier de délinquant sans foi ni loi[29]. Renart devait aussi profiter d'embrasser la main du futur roi pour lui voler une bague, ce que fait Robin[21]. « un film de Walt Disney bon, agréable, joyeux, bruyant, avec une belle distribution », « un régal pour les yeux des enfants et des nostalgiques de Disney », « le film doit être un bon choix pour les bambins dont l'esprit n'a pas été corrompu par l'orthodoxie », « les films d'animation de Disney sont [...] bons, très bons et il n'y a pas beaucoup de films en ce moment qui peuvent réunir et enjouer toute la famille [mais], « le duo de méchants le plus attachant de l'année », « le film n'a pas le côté dramatique et artistique des succès légendaires des années 1940 mais est bien plus drôle que la plupart des dernières productions du studio », « une innovation pour un long métrage, sert à cacher une production Disney ordinaire [...] une impression de déjà-vu dans son histoire et ses personnages », « le film n'a pas d'intrigue dans laquelle il pourrait y avoir des trous », « La chose importante à apprendre aux enfants est que le bien peut toujours triompher du mal et c'est ce que nos films essaient de faire. Mulan, S.O.S.